Le rapport d’ergothérapie
A l’issue de l’évaluation, l’ergothérapeute rédige un rapport en répondant à la mission qui lui a été confiée. Cet écrit, qui se doit d’être très descriptif, détaille le fonctionnement de la personne dans ses tâches quotidiennes.
▶ Les activités
Ces activités se déclinent en actes essentiels (hygiène corporel, habillage, mobilité…), en activités instrumentales considérées comme les actes plus élaborés faisant appel de manière plus importante aux fonctions cognitives (faire les courses, gérer ses comptes…), les activités dans la vie sociale et relationnelle (s’occuper de sa famille, avoir des activités de loisirs…) et les activités en lien avec la scolarité et le travail.
▶ Le modèle du rapport
L’ergothérapeute rédige son rapport en reprenant les items de la Classification Internationale du Fonctionnement du handicap et de la santé (C.I.F.). Ce modèle conceptuel a été adopté par l’Assemblée Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé en mai 2001. La C.I.F., d’application universelle, est un cadre de description du fonctionnement des individus (affectés ou non par un problème de santé) au niveau :
• des fonctions physiologiques et des structures anatomiques (corps).
• des activités (personne).
• de la participation (caractère sociétal).
La C.I.F. décrit l’état de fonctionnement et de handicap d’une personne comme le résultat de l’interaction entre son problème de santé et les facteurs qui représentent le cadre de vie de la personne : les facteurs personnels et environnementaux.
▶ La forme du rapport
Dans la première partie du rapport, les différents domaines de la C.I.F. qui semblent pertinents à l’ergothérapeute pour répondre à la mission font l’objet d’une description détaillée. Puis, suite à l’analyse du fonctionnement de la personne dans ses activités quotidiennes, en prenant en compte les obstacles et les facilitateurs, l’ergothérapeute dresse une seconde partie sur les compensations nécessaires à la réalisation de l’activité, en accord avec son projet de vie :
• le besoin en dispositifs techniques de compensation.
• l’aménagement du domicile et de l’environnement.
• l’aménagement du véhicule.
• l’assistance par tierce-personne.
▶ En résumé, Exp’ergo :
• aide les parties à définir le coût des compensations à mettre en place pour la personne victime d’un dommage corporel, en lien avec sa situation.
• rédige un argumentaire qui justifie les frais déjà engagés et le surcoût du matériel à prévoir.
• synthétise les données chiffrées en fin de rapport.